Acquérir un nouveau logement tout en étant encore propriétaire de son bien actuel peut s’avérer complexe, surtout quand le budget ne permet pas de décaler l’achat en attendant la vente. C’est dans ce contexte que le prêt relais trouve toute sa pertinence, offrant une solution temporaire pour financer le nouveau projet. Mais comment évaluer précisément ce mécanisme financier ? Le simulateur de prêt relais, outil devenu incontournable, permet de prévoir le coût, la durée et les modalités de remboursement de cet emprunt particulier. En 2025, avec des offres variées proposées par des acteurs majeurs comme Crédit Agricole, Banque Populaire ou encore Boursorama, la simulation sert aussi à comparer les solutions disponibles et à anticiper les risques. Cependant, face à la multiplication des plateformes, la vigilance contre la fraude est de mise, notamment lors de la communication d’informations confidentielles.
Les clés pour maîtriser le simulateur de prêt relais : comprendre ses fonctionnalités et son utilité
Un simulateur de prêt relais est un outil en ligne ou proposé par les établissements bancaires et courtiers qui permet de modéliser précisément les modalités de votre crédit relais. Il s’adresse à toute personne souhaitant financer l’achat d’un nouveau bien avant la revente du précédent.
Le fonctionnement repose sur plusieurs paramètres essentiels à renseigner :
- La valeur estimée du bien à vendre
- Le capital restant dû sur ce bien
- Le prix du nouveau bien à acquérir
- Le montant de l’apport personnel disponible
- La durée envisagée du prêt relais
- Le taux d’intérêt proposé par la banque
Par exemple, si vous possédez un appartement à Paris estimé à 400 000 euros, avec un prêt restant de 150 000 euros, et que vous souhaitez acheter une maison à 600 000 euros avec 50 000 euros d’apport, le simulateur vous indiquera le montant maximum du prêt relais nécessaire, ainsi que la part à financer via un prêt immobilier classique. Les banques comme Société Générale, CIC ou LCL offrent souvent ce service accessible directement sur leur site ou via un conseiller. Ces simulateurs intègrent également le coût des intérêts qui peuvent être payés mensuellement ou capitalisés jusqu’au remboursement.
Connaître ces données à l’avance aide à mieux préparer votre projet, surtout pour éviter les mauvaises surprises liées aux frais ou à la durée. On peut ainsi apprendre que, classiquement, un prêt relais représente entre 50 % et 70 % de la valeur du bien mis en vente, ce qui sécurise la liquidité temporaire indispensable lors de la transition.
Les différents scénarios d’utilisation d’un simulateur prêt relais selon votre situation
Le simulateur prend en compte les différentes stratégies adoptées par les emprunteurs. Par exemple :
L’achat sans période d’attente : vous souhaitez acquérir rapidement un nouveau bien, sans attendre la vente de l’existant. Dans ce cas, le simulateur évalue le capital relais nécessaire pour couvrir l’écart entre le prix du nouveau logement et la trésorerie immédiate.
L’achat en phase de négociation : vous avez déjà un acheteur potentiel sur votre bien actuel, mais la vente n’est pas encore finalisée. Ici, l’outil vous aide à estimer la durée et le coût liés au prêt relais, en fonction du délai possible avant la finalisation de la vente.
La vente longue ou incertaine : dans ce cas, le simulateur présente un scénario pessimiste avec un temps de détention prolongé du prêt relais, ce qui augmente naturellement le coût total des intérêts. Cela vous permettra de prévoir une rallonge financière ou de réorienter votre stratégie vers un prêt immobilier classique plus conservateur.
Les simulateurs des banques comme La Banque Postale ou Crédit Agricole incorporent parfois un service d’accompagnement qui aide à projeter votre capacité de remboursement, évitant ainsi le surendettement. Cet outil conseil est particulièrement utile pour les situations complexes où la vente peut se faire à un prix incertain ou tardif.
Les avantages pour les banques et courtiers d’utiliser un simulateur de prêt relais
Les établissements financiers ont aussi intérêt à proposer ces outils. Ils facilitent la pré-évaluation des dossiers clients et simplifient le travail des conseillers. Par exemple, la Banque Populaire ou Boursorama apprécient les simulateurs intégrés puisqu’ils permettent d’orienter rapidement les candidats vers les offres les plus adaptées, réduisant les risques d’impayés. Les courtiers, quant à eux, comme ceux associés à Meilleurtaux, utilisent ces simulateurs pour gagner en réactivité et efficacité.
Le mécanisme de remboursement et les conséquences liées au prêt relais simulé
Un aspect capital à comprendre en relation avec la simulation est la nuance des modalités de remboursement. En principe, le prêt relais a une durée d’1 à 2 ans, période durant laquelle l’emprunteur peut disposer de la somme pour son acquisition. La simulation affiche alors la régularité et la fréquence de remboursement des intérêts, selon que vous choisissez un paiement mensuel ou un paiement global au terme.
Le remboursement du capital s’effectue en une seule fois lors de la vente de l’ancien logement. Cela signifie que dans le cas où la vente tarde ou si le prix net est moindre que prévu, le coût final peut s’alourdir ou obliger à une renégociation.
Les précautions indispensables à prendre en considération lors de l’utilisation d’un simulateur de prêt relais
Malgré leur utilité, les simulateurs ne sont pas infaillibles. Une des premières recommandations est d’effectuer une estimation la plus juste possible de la valeur du bien mis en vente. Cette précision est fondamentale pour éviter les surcoûts liés à une sous-évaluation qui peut mener à un prêt relais insuffisant, ou à l’inverse une surévaluation qui augmente injustement les intérêts.
Par ailleurs, face à la recrudescence de fraudes ciblant les emprunteurs, notamment en 2025, la vigilance est de mise. Il n’est pas rare que de faux conseillers prétendent représenter des institutions telles que Meilleurtaux, demandant des documents confidentiels ou des fonds. Les banques comme Crédit Agricole, LCL ou Fortuneo rappellent qu’elles ne demandent jamais de versement anticipé sur un compte, sauf pour les honoraires de courtage, et que toute correspondance officielle doit être émise depuis une adresse professionnelle authentifiée .